L’écobalyse : le nouveau éco-score pour les vêtements, ce qu’il faut savoir.

Nous le savons, l’industrie textile est le plus polluant au monde !

De ce fait, le ministère de la Transition écologique souhaite lancer une nouvelle mesure depuis le 3 avril. En effet, une nouvelle étiquette pourrait être visible sur nos vêtements en plus de celles habituelles, une étiquette qui affichera une note écologique allant de zéro à l’infini. Elle ne sera pas visible de suite, mais des marques se sont porté volontaires pour tester ce calculateur tel que Kiabi, Bonobo, Pimkie, Jules, Décathlon ou Maje. En fonction du retour le calculateur devrait être mis en place sous la base du volontariat en automne 2024 et si cette nouvelle mesure devenait à être obligatoire, elle sera faite progressivement.

Cette vignette servira à mesurer l’impact environnemental de nos vêtements et à sensibiliser les consommateurs aux achats responsables tout en luttant contre le fast fashion. En effet, le fast fashion a accéléré la pollution et le gaspillage de l’industrie textile avec leur plateforme de e-commerce, de nouveaux produits sont disponible chaque jour et certaines marques sortent de nouvelles collections toutes les semaines tout cela dans une qualité médiocre. Cela a bouleversé nos habitudes, car nous achetons aujourd’hui 60% de vêtements en plus par rapport à 2009 et seulement 1% de nos achats sont recyclés. Une catastrophe écologique !

C’est ainsi qu’après le nutri-score ou l’éco-score, … L’écobalyse arrive !

C’est une note qui ira de zéro à l’infini, zéro étant les produits respectueux de l’environnement et augmentera plus le produit est mauvais.

La note sera calculée selon plusieurs critères retenus par le gouvernement:

  • Consommation d’eau : lors de la teinture, irrigation des plantations pour les fibres naturelles (le coton étant le plus polluant en eau car 1 tee-shirt en coton nécessite 1kg de fibre, soit 2 500 litres d’eau).
  • Durabilité du produit : qualité de la matière, de la confection, de la teinture, résistance au boulochage, à la déchirure, …
  • Conditions de production : pays de fabrication, conditions de travail (salaire, travail d’enfants, hygiène, …).
  • Utilisation de produits toxiques lors de la teinture, de pesticides pour les fibres naturelles ou encore les produits chimiques utilisés pour les apprêts ou pour le filage des fibres synthétiques.
  • Matière utilisée : matière recyclée, fibres synthétiques ou naturelles, et la quantité de matière utilisée.
  • Réparabilité du produit
  • Impact du fast fashion, impact sur la biodiversité, les émissions de gaz à effet de serre lors des trajets de marchandises.

Le gouvernement espère que cette mesure poussera à une consommation plus responsable et durable.

Sources :

*https://www.capital.fr/conso/ecobalyse-une-nouvelle-etiquette-sur-vos-vetements-pour-mesurer-leur-impact-environnemental-1494699

*https://www.femmeactuelle.fr/mode/coach-mode/eco-score-pour-les-vetements-quels-seront-les-8-criteres-de-ce-label-ecolo-qui-arrive-bientot-2154245

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